Le ministère de la Planification et de la programmation du développement a ouvert le 24 juin dernier à Libreville un atelier de renforcement des capacités des agents recenseurs qui seront mandatés à travers les différents quartiers de la capitale pour y recenser les plus démunis. Cette opération vise à collecter des données statistiques sur la pauvreté en recensant les familles gabonaises vivant avec un revenu mensuel inférieur à 90 000 FCFA.
Le gouvernement de mission prend de plus en plus d’initiatives pour tordre le cou à la précarité. Il va lancer dans les prochains jours le recensement des familles gabonaises économiquement faibles. Cette opération est précédée par un atelier ouvert le 24 juin dernier à Libreville par le ministère de la Planification et de la programmation du développement pour former les agents qui seront chargés du recensement des populations démunies de la capitale gabonaise.
Initié par la Direction générale de la statistique, ce recensement va collecter des données nécessaires à la planification d’un développement cohérent et adapté aux réalités locales. L’opération sera lancé en juillet et concerne le recensement des familles gabonaises vivant avec un revenu mensuel inférieur à 90 000 francs CFA.
L’atelier de formation et de préparation des agents recenseurs devrait permettre aux participants d’acquérir les outils méthodiques et techniques nécessaires pour la collecte des données statistiques et leur traitement.
Le recensement sera ensuite étendu à l’ensemble du territoire national et concernera les ménages ayant au moins une personne de nationalité gabonaise parmi ses membres.
«Les agents recenseurs sont des exécutants, ce sont eux qui vont collecter les informations dans les ménages en sillonnant tous les quartiers et les villages pour repérer les ménages dans lesquels vivent les gabonais économiquement faibles, c’est-à-dire les gabonais âgés au moins de seize ans et qui vivent dans la précarité. Nous entendons par précarité des revenus insuffisants par rapport à l’ordonnance qui a été ratifié le 23 janvier 2008. On parle surtout du niveau du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) car cette donnée est une base pour nous. S’agissant du questionnaire, nous avons étendu jusqu’à moins de 90 000 francs CFA, c’est à dire les gens qui n’ont pas de revenus et qui vivent en dessous de ce seuil sont pris en charge le cadre de notre recensement», a expliqué le responsable de collecte au Recensement des gabonais économiquement faibles (RGEF), Jean Pierre Zima Mefe.
456 agents recenseurs et contrôleurs seront d’abord déployés à Libreville et Owendo, et plus de 1330 sur l’ensemble du territoire national, afin de collecter les données qui permettront au gouvernement de mettre en route sa politique sociale.
Les données collectées seront traitées par informatique, phase qui prendra 5 mois, avant d’être soumises à l’appréciation du gouvernement pour adoption. Le lancement du processus de prise en charge des familles retenues est prévu pour janvier 2009.
Je tiens d’abord à adresser mes encouragements au gouvernement gabonais qui a pris une initiative aussi importante;celle de recenser les gabonais économiquement faibles.Toutefois j’espère ardemment que cela va bénéficier à ceux qui sont réellement démunis et que le projet n’est un moyen d’enrichir ceux qui sont déjà énormément riches.
Merci