Des jeunes gabonais sans emploi, issus des quartiers et des familles défavorisées, se lancent progressivement, depuis quelques temps à Libreville, et ce avec l’arrivée des vacances, dans la pré-collecte et l’évacuation des ordures ménagères en vue de renforcer la lutte contre l’insalubrité, masis surtout de contribuer à la protection de l’environnement urbaine de la capitale gabonaise.
Ces jeunes s’inscrivent de plus en plus dans des PME, les ONGs, les associations spécialisées dans la collecte des déchets et des ordures ménagères. Ainsi, ils se composent en équipes de 20 à 30 membres, avec des salaires mensuels oscillant entre 40.000 et 50.000 francs CFA. Salaires qui varie en fonction du nombre de personnes abonnés à cette collecte à domicile et qui déboursent en retour une somme pour monnayer ces services.
Ils opèrent dans les quartiers, carrefours, voies secondaires, élagages des arbres, entretiennent des pelouses et espaces verts, afin de lutter contre l’insalubrité grandissant dans la ville.
Ces micros entreprises affichent un progrès spectaculaires en ce sens qu’elles octroient des emplois aux jeunes désoeuvrés et défavorisés ainsi qu’à ceux en vacances à Libreville.