Les candidats au Baccalauréat session 2008 du centre du Lycée d’Application Nelson Mandela de Libreville, ont marché pacifiquement lundi, du Lycée jusqu’ à la primature, en vue de protester contre la décision de l’annulation des épreuves de Français et Philosophie et de rencontrer le premier ministre afin qu’il trouve un terrain d’entente pour la résolution de ce problème qui terni une fois de plus l’image du diplôme gabonais.
Ces élèves de terminale toutes séries confondues ont pris d’assaut les grandes artères de Libreville, pénalisant la circulation, exprimant ainsi leur mécontentement par rapport à la décision d’annuler deux épreuves au Bac, suite à de nombreux cas de fruades qui ont été enregistrés lors du déroulement de cet examen.
Le premier ministre a reçu les candidats et demande à ces derniers de rester calmes, en les exhortant également à libérer la circulation. Pour lui, une solution sera forcément trouvée à cette situation qui discrédite l’examen du Baccalauréat.
Le samedi dernier, à travers un point de presse au siège du Syndicat de l’éducation nationale (SENA), les différents acteurs syndicaux ont exprimé le souhait unanime de voir la reprise complète de l’examen du Baccalauréat, session 2008.
Au lycée d’Application Nelson Mandela et au lycée Léon Mba de Libreville des barricades ont été érigées par ces candidats, déçus, qui accusent les autorités des deux ministères (Enseignement technique et l’Education nationale), d’être à l’origine de la fuite des épreuves enregistrées au Bac.
Selon un communiqué lu par le ministre de l’Education nationale, Michel Menga, « les deux épreuves, Français et Philosophie devaient être refaites à Oyem (nord) et Libreville ».
On rappelle que certains candidats des lycées d’Oyem (nord), Léon Mba, du collège Bessieux,… se sont retrouvés en possession des deux épreuves de Français et Philosophie avant le déroulement de l’épreuve.