97 travailleurs clandestins ont été appréhendés la semaine dernière à Libreville par les agents de la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI), dans le cadre d’une opération organisée conjointement avec la Direction des jeux de la police et la Police de l’air et des frontières (PAF). 84 d’entre eux ont été refoulés du territoire gabonais et 13 ont été mis en demeure de régulariser leur situation dans les plus brefs délais.
Le ménage continue dans la capitale gabonaise où les forces de police et de l’immigration effectuent depuis plusieurs mois des opérations de contrôle et des vagues d’arrestations visant à lutter contre l’immigration clandestine sur le territoire gabonais. Après les 56 immigrés travaillant en situation irrégulière appréhendés et expulsés au mois d’avril dernier à Libreville, 84 clandestins ont été refoulés du territoire gabonais la semaine dernière, dont 10 ont été frappés d’une interdiction de séjour de 20 ans.
L’opération organisée conjointement par la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI), la Direction des jeux de la police et la Police de l’air et des frontières (PAF) a permis d’appréhendés la semaine dernière 97 personnes en situation irrégulière, dont 13 ont été mis en demeure de régulariser leur situation et les 84 autres refoulés du territoire, dont 10 femmes arrêtées pour exploitation d’enfants qui ont été frappées d’une interdiction de séjour au Gabon de 20 ans.
Ces dix femmes avaient été appréhendées et condamnées au Gabon pour trafic d’enfants. Elles ont purgé leurs peines dans ce pays avant d’être remises aux services de l’immigration par la sécurité pénitentiaire. Elles ne pourront plus prétendre à entrer sur le sol gabonais avant 20 années.
Les chefs des trois départements ayant participé à cette opération ont tenu une conférence de presse préalable au refoulement des immigrés clandestins pour expliquer les objectifs et les modalités de telles opérations. Michel Andjembé, très actif dans la lutte contre l’immigration clandestine depuis sa nomination à la tête de la DGDI il y a 2 ans, a notamment mis en garde les responsables des entreprises employant des étrangers en situation irrégulière ainsi que les responsables des réseaux de passeurs qui encourage ce phénomène, en rappelant qu’elles s’exposent à des amendes et au rapatriement direct des employés irréguliers.
Le 12 avril dernier, 81 travailleurs étrangers en situations irrégulières avaient été épinglés à Libreville lors d’une opération de contrôle des entreprises réputées pour employer des travailleurs clandestins, notamment les stations service, les établissements des ressortissants Libanais, les garages ou encore les diverses commerces des ressortissants Ouest africains. 56 d’entre eux avaient été rapatriés le même jour vers leur pays d’origine respectif.
Ce genre d’opération avait été initiée une première fois dans la province du Woleu-Ntem, en novembre 2007, et avait alors permis l’arrestation à Oyem d’une dizaine de clandestins qui s’apprêtaient à rallier Libreville.