Les dysfonctionnements récurrents du restaurant universitaire de l’Université Omar Bongo de Libreville (UOB) sont sur le point de trouver une issue favorable avec la visite, le 30 juin dernier, d’une délégation d’entrepreneurs italiens venus évaluer la rénovation complète des cuisines universitaires. La réfection intégrale des cuisines devrait permettre au Centre des œuvres universitaires (CNOU) d’assurer un service régulier et durable aux étudiants.
Les nouveaux partenaires italiens peuvent-ils sortir l’UOB du cercle vicieux des grèves répétitives due aux dysfonctionnements du restaurant universitaire ?
Les responsables de l’université ont invité le 30 juin dernier des hommes d’affaires italiens spécialisés dans l’équipement de restauration, pour faire un état des lieux des cuisines du restaurant universitaire en vue d’une réfection complète avant la rentrée prochaine.
«On a été invité par la direction générale de l’université parce qu’il y a un problème de cuisine et il faudra tout refaire. Nous sommes là cet après-midi, et demain s’il le faut, pour étudier et préparer de nouveaux plans pour le changement de tout le matériel qui doit l’être», a expliqué le représentant de l’entreprise italienne Alda, à la tête de cette délégation.
«Nous devons changer le matériel parce qu’il devient vieux. Ce sera fait dans les plus brefs délais. On nous a demandé de faire vite et dès le 20 juillet, nos rapports seront déjà sur la table du directeur général. C’est une question de temps, mais nous le ferons vite» a assuré le chef de la chef de délégation italienne au terme de la visite.
Le restaurant universitaire sert environ 2500 repas par jour aux étudiants et personnel à un prix préférentiel de 150 francs CFA, permettant aux étudiants du campus, dont la plupart vivent avec leurs 60 000 francs CFA de bourses mensuels, d’entreprendre leurs études avec moins de souci sur le plan de la restauration.
La modicité et la vétusté du matériel des cuisines universitaires sont à l’origine des mouvements d’humeur des agents du CNOU qui ont fermé les portes du restaurant universitaire à plusieurs reprises cette année.
Les dysfonctionnements du restaurant universitaire ont toujours été l’une des revendications des étudiants, lors des grèves à répétition qui gangrène le fonctionnement de l’université.
La délégation italienne va également se rendre à l’Université des sciences et technique de Masuku (USTM) à Franceville, où des problèmes similaires minent le bon fonctionnement de l’université.
Ces initiatives font suite aux résolutions issues du conseil d’administration du 10 juin dernier, supervisé par le ministre de tutelle, Dieudonné Pambo, pour trouver des solutions aux problèmes de fonctionnement de l’université.