Le métier de pompiste qui paraissait jadis, strictement réservé aux hommes, en raison de la complexité des différentes tâches, mais aussi, du caractère dangereux de la profession elle-même, avec la manipulation du carburant et du gaz butane sans oublier les risques de hold-up de jour comme de nuit, s’ouvre depuis quelques années aux femmes (en moyenne 3 femmes par équipe), avec l’arrivée de la concurrence et de nouvelles stratégies marketing, mais aussi avec la recrudescence de la pauvreté.
Le directeur de programme de l’Institut gabonais d’appui au développement (IGAD), Sébastien Koumba, a visité jeudi à Libreville, les unités de production animalière et maraîchère financées par cette institution en vue de la lutte contre la pauvreté.
Selon Sébastien Koumba, ingénieur agronome, cette visite des sites a pour objet l’élaboration d’une fiche technique et le contrôle de l’évolution des sites créés par cet organe pour le développement agricole et de l’élevage ainsi que pour la lutte contre la pauvreté dans le pays.
‘’Cette visite s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la crise alimentaire qui sévit aujourd’hui le monde, et en particulier dans notre continent, dont la conséquence majeure demeure la vie chère et la pauvreté’’, a déclaré Sébastien Koumba, face aux exploitants lors de la visite des sites répartis en trois périmètres agricoles comprenant 113 exploitations maraîchères et 08 élevages de porcs.
Créé en juin 1992 à l’initiative de l’Etat gabonais et d’Elf Gabon, l’IGAD a pour objectif le développement d’un tissu agricole périurbain de type privé sous une forme d’agriculture sédentaire intensive et productrice de l’environnement, puis l’approvisionnement des marchés urbains en produits frais locaux ainsi que la recherche de développement sur la valorisation des potentialités agricoles et para agricoles.