La promesse faite le 15 mai dernier par l’entreprise chinoise chargée de la construction du complexe architectural de la Radiodiffusion et Télévision gabonaise, du nom du défunt président du Sénat gabonais et premier directeur de la Radio Télévision Gabonaise (RTG), « Georges Rawiri » au ministre de la communication, des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles technologies de l’information et de la communication, Jean Boniface Assélé, a pris effet avec l’aménagement des agents communicateurs des chaînes nationales (RTG 1 et 2).
Dès l’entrée du portail des anciens locaux de la Radio Télévision gabonaise chaîne 1, on peut constater le remue ménage des agents rangeant dans des cartons des effets administratifs. Tout est clair dans les esprits, la livraison effective tant attendue par les communicateurs désemparés par la désuétude des anciens locaux, du matériel inadapté ne facilitant pas toujours le bon travail de diffusion des informations.
Le même spectacle est perceptible au sein de la chaîne 2 ou les agents plus qu’enthousiasmés de regagner cet immeuble flambant neuf, structurés en trois facettes dont la principale est l’ensemble de six étages, bâti sur plus de 10 000 m2 , comprenant les infrastructures rénovées aux normes modernes, adéquatement viable pour la production et la diffusion audiovisuelle, avec à la clé 46 bureaux. Pour la majeure partie des journalistes interrogés, cet immeuble reflète la considération abandonnée depuis fort longtemps de la valeur des communicateurs dans un pays.
En rappel, la Maison « Georges Rawiri » de Radiodiffusion et Télévision gabonaise, sise au boulevard Triomphal de Libreville, constitue le plus important investissement réalisé par le Gabon dans le cadre des médias depuis plus de 40 ans. C’est en effet, le président gabonais Omar Bongo qui l’avait inaugurée le 1er décembre dernier.