La pêche artisanale généralement pratiquée par les ressortissants ouest – africains de nationalité Nigériane, Béninoise, Togolaise, Santoméene, Capverdienne…cache de nombreux investisseurs Gabonais qui s’occupent en priorité de la partie financière pour le lancement de l’activité dans la province de l’Estuaire, où la pêche à la ligne ou au filet se fait de jour comme de nuit.

Sur cinq pêcheurs interrogés, quatre ont révélé que cette partie relève des autochtones qui se signalent en maîtres dans le placement. Ce domaine est assuré par les femmes qui, généralement sont propriétaires d’une ou de deux pirogues nécessitant d’énormes moyens pouvant avoisiner les quatre à cinq millions de francs CFA.
Par exemple, une coque s’obtient entre 800 et 2 millions, le moteur entre 500 et 1 million 500 mille, sans omettre le matériel de pêche, le carburant (pétrole) pour la sortie ; soit 200 à 300 litres auxquels s’ajoutent le droit de naviguer qui s’élève à 25.000 – 50.000FCFA, le droit de pêcher à 100.000FCFA et 5000 FCFA pour les frais de carte de chaque pêcheur.

Selon les pêcheurs du pont – Nomba situé dans la commune d’Owendo, les mérous, dorades, poissons rouges ou gris, bécunes, thons, sont les poissons les plus attrapés et plus où moins ordinaires, petite taille sont généralement constitués de petits capitaines, mulets, sardines etc. Tout poisson pêché est conservé dans un bac à glace. Les prises, pour une sortie se chiffrent entre 300 à 400 kg .
La rétribution entre les actionnaires et les travailleurs se fait en fonction des quantités pêchées sur la base de 500 à 1000FCFA le kg de poisson: la revente est assurée à 2000FCFA environ pour les bonnes espèces.

A Libreville, il y a plus de 500 pirogues immatriculées pour plus de 1000 pêcheurs dont près de 800 marins – pêcheurs.
Et, les différentes méthodes de pêches sont : la senne, la ligne et la palangrotte.