Les agents recenseurs des Gabonais économiquement faibles, formés par la direction générale des statistiques et des études économiques en collaboration avec la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), en vue d’évaluer le nombre de ménages, de chômeurs ou de chefs de familles dont le salaire est inférieur à 90.000 francs CFA, afin d’améliorer leur conditions de vie, sont souvent contraints d’user de rhétoriques fortes pour venir à bout de la réticence de ces derniers.
Repartie par secteurs dont deux par agents, les différents arrondissements de la capitale, en particulier et du pays en général, sont investis depuis quelques temps par les agents recenseurs qui sont confrontés à certaines difficultés parmi lesquelles, le refus systématique de certaines personnes de se prêter aux questions des agents, l’accès difficile à certains ménages qui requiert une gymnastique particulière, l’ire d’autres catégories de personnes qui estiment que « ce recensement est une mascarade de plus, rien ne sera fait pour que nos conditions changes », a déclaré un habitant du quartier Akébe.
Pour les agents recenseurs du 3ème arrondissement, « chaque agent a été envoyé dans son arrondissement d’origine, pour faciliter le travail, mais c’est super compliqué, car les gens sont réticents surtout quand ils ne vous connaissent pas. La plus part se prêtent à nos questions parce que disent –ils : nous savons que vous pointés votre argent et c’est un moyen honnête de le faire.
Soulignons que c’est plus de 1330 agent qui ont été déployés sur le territoire national afin d’amener à bien cette opération sur une durée de 25 jours.