Le ministre de l’Agriculture, Faustin Boukoubi, s’est rendu le 12 juillet à Ntoum, à une quarantaine de kilomètres de Libreville, pour constater l’état d’avancement des travaux engagés pour le Centre d’introduction, d’amélioration et de multiplication des espèces végétales. Ce centre a pour mission de mettre à la disposition des exploitants agricoles les semences et les plants optimaux pour soutenir le développement de l’agriculture gabonaise et en garantir la compétitivité.
Le ministre de l’Agriculture est à la recherche des engrais pour faire germer et fructifier ses nombreuses initiatives et relancer ce secteur. Il s’est rendu le 12 juillet dernier sur le site de l’un des organes clé de la dynamique agricole, le Centre d’introduction, d’amélioration et de multiplication des espèces végétales (CIAM), situé sur la commune de Ntoum, à une quarantaine de kilomètres de Libreville.
Le ministre Faustin Boukoubi est venu s’imprégner de l’avancement des travaux de ce centre, qui doit permettre de soutenir les efforts de redéploiement de l’agriculture entrepris par le gouvernement en fournissant une base de production végétale compétitive.
Il a expliqué à cet effet qu’en fournissant des semences améliorées «sur le plan de la qualité, c’est la productivité des exploitations agricoles qui va en profité. Ici on sélectionne les variétés de semences, on sélectionne les meilleurs plants, on les multiplie, on acclimate ceux qui viennent de l’étranger et les mettent à la disposition des agriculteurs»
Le ministre a profité de cette occasion pour donner une lecture claire du projet de développement et d’investissement agricole (PRODIAG) adopté le 10 juillet dernier par le gouvernement.
«Ce programme portera sur le développement du maraîchage, le développement du vivrier et le développement de l’élevage. Il va constituer à apporter un soutien aux exploitants agricoles en fournissant le matériel végétal, les semences que l’on prépare au CIAM, d’autres implants, en fournissant le petit équipement, en fournissant le financement aux exploitations agricoles qui sont installées partout dans les neuf provinces de telle sorte que ces derniers puissent relancer la production», a déclaré le ministre de tutelle aux responsables politico administratifs de la localité.
Elaboré avec le soutien de l’Institut d’appui au développement de l’agriculture (IGAD), une structure financée par la coopération française, le PRODIAG vise la création de 1090 exploitations agricoles et para-agricoles, qui devraient générer une production additionnelle de 13 600 tonnes de production maraîchère, vivrière, de viande, de pâte de manioc pour un chiffre d’affaires annuel en vitesse de croisière estimé à 3 milliards de francs CFA.
Le ministère de l’agriculture a profité de cette occasion pour doter le CIAM d’un tracteur destiné à renforcer les capacités opérationnelles du centre. Pourvu que les fruits de ces différentes initiatives tiennent les promesses des fleurs.