Le Programme des nations unies pour le développement (PNUD – Gabon), a édifié le public, mercredi au Centre culturel français de Libreville (CCF), par la voix du conseiller au programme gouvernance de cette institution, Hamidou Okaba, lors de la deuxième Journée portes ouvertes lancées mardi, sur la question de la crédibilisation des institutions étatiques en Afrique.
Pour lui, les mesures susceptibles de crédibiliser les institutions étatiques africaines passent nécessairement par les capacités, la responsabilité, la transparence et la participation des acteurs non étatiques. C’est pourquoi, les Etats doivent investir dans le développement de leur capacité, améliorer les stratégies de transparence, encourager la participation des acteurs non étatiques en l’occurrence, la société civile, lutter contre la corruption, enfin, adopter et mettre en œuvre des systèmes performants de gestion et d’incitation.
Il a proposé à la suite, des actions qui peuvent renverser la tendance actuelle: accorder la responsabilité première du développement des capacités à la partie nationale; laisser la partie nationale coordonner l’assistance des bailleurs de fonds; in fine, encourager les programmes régionaux.
En d’autres termes, souligne –t-il, le renforcement de la responsabilité pourra se réaliser en légitimant la Charte africaine des droits de l’homme. Car la responsabilité rime avec l’obligation de rendre compte et la transparence budgétaire.
Enfin, il rappelle que pour ce qui est de la participation des acteurs non étatiques, il faut mettre en place un processus permettant aux citoyens de faire connaître leur point de vue et de participer aux décisions ayant un impact dans leur vie. Pour cela, les autorités locales et la société civile en générale ont un rôle clé à jouer, conclue –t -il.