La journée internationale de la presse a été célébrée en différée ce jeudi au Gabon, a constaté un journaliste de l’AGP
La cérémonie officielle s’est déroulée sur l’esplanade du nouvel immeuble de la Radio télévision gabonaise (RTG), présidée par le ministre gabonais de la communication, Jean Boniface Assélé Dabany.
M. Assélé Dabany a saisi cette occasion pour féliciter la presse gabonaise pour le travail accompli dans ’’la consolidation de la paix social’’ dans le pays.
Pour sa part, le président de l’Observatoire gabonais des médias (OGAM), Albert Yangari, a retracé l’historique, l’éclosion d’une presse libre au Gabon à la faveur du retour au multipartisme en 1990.
Il a, par ailleurs, indiqué que ’’toute liberté n’est jamais acquise d’avance’’ et qu’il n’y a ’’pas de conquête sans risque’’ pour les journalistes.
Le président de l’OGAM a aussi dénoncé les procès en diffamation dont sont victimes les journalistes dans l’exercice de leur métier et dénoncé les ’’brutalités policières’’ à l’endroit des communicateurs.
’’Lors d’une marche contre la vie chère, en mars dernier, des journalistes et cameramen avaient été molestés par la police’’, a martelé M. Yangari, qui est également directeur de publication du quotidien l’Union, seul dans le pays et proche du pouvoir.
Aussi, a-t-il émit le vœu que les autorités puissent dépénaliser les délits de presse.
Hormis la partie festive, des conférences débats sur les devoirs et droits de journalistes sont également organisées.
Initialement prévue pour le 3 mai, cette journée a été différée par le ministre de la communication pour de raisons de calendrier.