Trente-quatre candidats, répartis sur deux niveaux différents (bac et licence-maîtise), planchent depuis mercredi matin, dans les locaux de l’Ecole normale supérieure d’enseignement technique (ENSET) de Libreville, sur les épreuves du concours d’entrée au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) de Dakar.
« Les épreuves se déroulent sans problème particulier, seule une absence a été constatée sur les trente-cinq candidats officiellement enregistrés », a affirmé Micheline Mbezele Assoumou, conseiller chargé de la Formation au ministère de la Communication, des Postes, des Télécommunications et des nouvelles Technologies de l’Information, affectée à la supervision dudit concours.
« Ils sont vingt-et-un de niveau bac dont l’âge limite varie entre 18 et 24 ans pour trois places et quatorze pour le niveau licence-maîtise où il n’y a pas de limite d’âge pour 5 places», a-t-elle indiqué avant de souligner que ce « quota peut-être revu à la hausse si les candidats gabonais obtiennent des moyennes meilleures que celles des postulants d’autres pays et vice-versa ».
Pour taire toute suspicion, le conseiller a précisé que la correction tout comme l’élaboration des épreuves se fait au siège de l’Ecole à Dakar au Sénégal.
« Même à la commission de sélection des dossiers les représentants du CESTI y prennent part », a-t-elle insisté.
Les épreuves de ce concours qui prend fin vendredi prochain, portent sur l’actualité, la culture générale, l’anglais et sont ponctuées par un entretien avec le jury.
Créé en 1965 avec l’appui de l’UNESCO, le CESTI est une Ecole de Formation de Journalistes, rattachée à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
Le CESTI accueille des étudiants d’une dizaine de pays d’Afrique francophone mais aussi de Guinée Bissau et du Cap-Vert.