Des agents de la mairie du 5ème arrondissement de Libreville procèdent depuis mercredi à une opération de sensibilisation, axée sur l’enlèvement des épaves de véhicules et des garages à ciel ouvert à proximité de la route, à l’origine des déchets industriels qui gênent la circulation.

« Ils sont venus nous sensibiliser sur le bien fondé pour nous d’enlever nos véhicules en bordure de route. Ils nous ont également demandé de récupérer tout ce qui peut l’être avant qu’ils ne viennent les ramasser eux-mêmes lors du lancement officiel de l’opérations », a expliqué Franck,  »clandoman », (chauffeur de taxi exerçant dans l’informel), résidant à Plein ciel.

La voie secondaire de Plein ciel dont la route est en piteux état depuis plusieurs années est jonchée de véhicules et de garages ambulants qui bloquent parfois la circulation.

« Les tenants de garages n’ont pas été épargnée. Eux, ils exposent même les moteurs de véhicules sur la route et d’autres tas de ferraille (…) », a-t-il ajouté.

« Nous ne savons pas si c’est une opération de sensibilisation générale qu’ils sont entrain de faire dans l’arrondissement, parce que notre quartier n’est pas le seul a abrité ces ruines (…) », a-t-il dit, en ajoutant que les riverains ont bien appréhendés les conseils de ces derniers.

Outre, le 5ème arrondissement, les autres sphères de la commune de Libreville souffrent de ces immondices perceptibles aux abords des routes de la capitale de Libreville.

En accédant en juin dernier à la tête du conseil municipal de, qui compte six arrondissements, le maire, Jean François Ntoutoume Emane, a fait de la lutte contre l’insalubrité son principal cheval de bataille.