Le commissaire de la CEMAC en charge des infrastructures et du développement durable, Bernard Zoba, a annoncé le 24 juillet dernier à Brazzaville, au Congo, le lancement imminent d’un pan de développement des infrastructures pour les pays membres. Ce plan visera dans un premier temps à combler les lourdes lacunes dans ce domaine dans le cadre de la politique d’intégration sous-régionale pour le soutien de la croissance.
Energie, transports, santé, le développement des infrastructures est devenu une priorité pour soutenir la croissance de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC).
Au terme d’une audience avec le président de la République congolaise, Denis Sassou Nguesso le 24 juillet dernier à Brazzaville, le commissaire de la CEMAC en charge des infrastructures et du développement durable, Bernard Zoba, a annoncé le lancement d’un plan de développement des infrastructures.
«Le Président soutient l’intégration sous-régionale qui implique la réalisation des infrastructures. Il m’a demandé d’y travailler sérieusement. On va mettre en place un plan de développement des infrastructures au niveau de la CEMAC. L’Afrique centrale est en retard en matière d’infrastructures. Nous devons donc y travailler» a officiellement déclaré monsieur Zoba au terme de la rencontre.
Le processus d’intégration sous régionale entre la République du Congo, le Cameroun, le Gabon, le Tchad, la République centrafricaine (RCA) et la Guinée équatoriale s’avère indispensable au développement de cette zone par l’intensification et la facilitation des échanges commerciaux et humains.
A cette occasion, le président Sassou Nguesso a reçu le directeur général du bureau national d’études techniques et de développement (BNETD) de la Côte d’Ivoire, Don Mello Ahoua, pour aborder la collaboration de cette structure avec la délégation générale des grands travaux (DGGT) du Congo dans le cadre du développement des infrastructures dans la sous région.
Dans la logique de l’intégration des économies africaines, monsieur Mello Ahoua a estimé que les grands projets de développement en Afrique devaient être pensés par les africains et mis en place par les africains. Le partenariat entre la DGGT et le BNETD a déjà permis la réalisation d’un certain nombre de projets.
«Actuellement avec la DGGT, nous travaillons sur l’échangeur de l’aéroport international Maya-Maya et les voies d’accès de cet aéroport, ainsi que les voiries de Brazzaville» a rappelé monsieur Mello Ahoua.
La croissance actuelle de la sous région d’Afrique centrale, notamment des pays membres de la CEMAC, pourraient être freinée par un manque d’infrastructures, notamment dans les domaines de l’énergie et des transports, qui sont des secteurs dont le développement doit être arrimé aux besoins évolutifs de la croissance.