Le maire de Libreville, Jean François Ntoutoume Emane, a lancé le 29 juillet dernier l’opération de numérotation des taxis et véhicules de transports suburbains pour l’exercice 2008. Dans le cadre d’un partenariat avec l’OPDAS, les numéros de portières de ces véhicules afficheront désormais les messages de sensibilisation sur le VIH/Sida.
Les transports en commun de la capitale gabonaise seront mis à contribution dans la campagne nationale de sensibilisation contre la pandémie du VIH Sida. L’Hôtel de ville de Libreville vient de lancer son opération de numérotation des taxis et taxis bus de la commune. Pour cette année, les autocollants des numéros de taxi et muni bus serviront de support aux messages de sensibilisation sur le VIH/Sida.
Officiellement lancée le 29 juillet à l’Hôtel de ville de Libreville par Jean françois Ntoutoume Emane, cette opération est une initiative conjointe de la mairie de Libreville et de la section locale de l’Organisation des premières dames d’Afrique contre le Sida.
Pour le maire de Libreville, «cette cérémonie revêt un caractère symbolique de forte tonalité. On associe une opération d’administration municipale et des chantiers publics puisque les autocollants qui sont plaqués sur les taxis et les minibus renferment le symbole de la lutte contre la pandémie du Sida».
Au cours des 12 mois d’exercice de ces licences 2008, les populations de la capitale gabonaise pourront lire sur les taxis «Commune de Libreville», «Pour une ville propre», «Année 2008» et enfin «Préservons l’enfant à naître».
La secrétaire générale de L’OPDAS Gabon, Maïté Mapangou, a expliqué que «chaque année depuis 2005, à l’initiative de notre présidente Edith Lucie Bongo Ondimba, cette cérémonie de remise de vignettes, en partenariat avec la mairie de Libreville, est devenue pour nous un symbole du partenariat qui doit être réalisé entre le secteur associatif et les institutions ou le secteur privé. Nous ne nous rappellerons ici que deux chiffres, celui du taux de prévalence actuel au Gabon, qui est de 5,9%, et le nombre de personnes que cela représente, c’est-à-dire près de 80 000 personnes infectées par le VIH/Sida».
Principal moyen de transport en commun à Libreville, environ 3000 taxis circulent dans la commune de Libreville et diffuseront ce message de lutte contre le Sida. Les chauffeurs de taxis ont par ailleurs jusqu’au 31 décembre prochain pour régulariser leur situation auprès de l’Hôtel de ville de Libreville.
Ces derniers paient une taxe municipale de 80 000 francs CFA, 30 000 francs pour le numéro de portière et une patente qui varie de 205 000 à 405 000 francs CFA. Les chauffeurs des véhicules à usage suburbains, aussi appelés clandos, déboursent eux 15 000 francs CFA pour la banderole.