Le ministre de la Communication, Jean Boniface Assélé, a récemment convoqué une réunion entre les membres de son département ministériel et les responsables locaux de l’UNESCO pour réfléchir aux moyens de développer les structures de formation des acteurs de la communication. Parallèlement au renforcement des moyens techniques du secteur, le ministère de tutelle voudrait relever les capacités des journalistes gabonais au niveau des standards internationaux.
Pour développer des ressources humaines variées et qualifiées au service du secteur de la communication au Gabon, les responsables de ce département ministériel entendent promouvoir la création des structures et des programmes de formation des journalistes locaux.
A cet effet, les représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), ont été invités récemment à réfléchir avec les responsables du ministère de la Communication, aux moyens de renforcer les capacités des acteurs de secteur.
Conformément à l’ordre du jour, cette réunion préparatoire a permis de programmer la formation de trois cellules d’experts dont les travaux de deux mois en amont devraient permettre de déterminer les pistes pour la formation optimale des personnels de la communication.
«Le ministère de la Communication a pour mission de veiller à la formation des communicateurs» a expliqué Micheline Koumba, secrétaire général de la Communication. «Le constat s’impose à nous que ces enfants vont à l’université quand ils peuvent et vont travailler sans bourse. Mais s’ils n’ont pas le bac et qu’ils ont déjà commencé dans les corps des métiers de la communication, à la RTN, la RTG1 ou la RTG2, dans les journaux privés, en radio ou autres, ils aiment le métier alors que fait on d’eux puisqu’ils ne peuvent pas aller en formation ?».
«Pour les prendre en charge sur place, il faut créer une structure et l’idée n’est pas nouvelle puisqu’elle date déjà des années 1990» a renchéri madame Koumba, en précisant que depuis son élaboration, ce projet a reçu le soutien des universités gabonaises.
Dans sa collaboration avec le ministère de la Communication, l’UNESCO entend élaborer et proposer les curricula de formation en journalisme et communication harmonisés avec les curricula standards développés par l’UNESCO en respectant les priorités nationales.
«Nous avions eu à faire des rencontre avec le recteur de l’université, nous avions eu à faire des rencontres avec le ministère de la Communication. A l’issue de ces différentes rencontres, nous nous sommes rendu compte qu’il y avait des mots comme départements, instituts, écoles, qui revenaient de temps en temps. Par exemple, le recteur nous avait dit qu’étant donné que l’UNESCO s’impliquait pour harmoniser les curricula par rapport aux normes internationales, il aurait souhaité que ce soit un institut sous régional dans le domaine de la communication» a rapporté l’administrateur du programme de l’UNESCO, Michel Kenmoe.
Dans les prochains mois, un important atelier aura lieu à Libreville co- organisé par le ministère de tutelle et la représentation nationale de l’UNESCO, pour définir la forme que prendront les mesures visant à renforcer les capacités des acteurs de la communication au Gabon.