La Deuxième Communication nationale sur les changements climatiques au Gabon sera officiellement présentée à la communauté internationale en 2010 a confié, jeudi, le coordonnateur national dudit projet, Landry Bernard Panzou, au sortir du séminaire sur la méthodologie des inventaires des gaz à effets de serre.
Selon le coordonnateur national, « le Gabon, en signant et ratifiant volontairement la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) s’engageait à fournir régulièrement à l’opinion internationale un rapport des programmes de stratégies nationales d’atténuation, d’adaptation, de vulnérabilité et la quantification des gaz à effets de serre». Ce qui, dit-il, justifie le récent séminaire de formation essentiellement basé sur les techniques de collecte et de traitement de données.
Cette formation, a-t-il indiqué, a commencé depuis le 2 juin par des fora à distance. Donc le séminaire est venu en appui des rudiments jusque là acquis par les différents experts, a-t-il précisé.
«Il faut noter que la collecte des données a déjà commencé car, le document doit être présenté en 2010 », a-t-il tenu à souligner avant de rappeler que « l’activité des inventaires des gaz à effets de serre n’est qu’une partie d’un vaste programme qui comprend, entre autres, la vulnérabilité, l’atténuation, l’adaptation… ».
Enfin, il a invité les responsables des entreprises et autres entités administratives concernées, de près ou de loin, par ce projet environnemental à être coopératifs en mettant à la disposition des experts toutes les données et informations nécessaires et disponibles car, argue-t-il, « ce document est un engament national et républicain dont l’enjeu est plutôt mondial ».
Soulignons que la Deuxième Communication Nationale sur les Changements Climatiques, tout comme la première qui avait été publiée en 2005 avec comme année de base 1994, est essentiellement financée par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).