Les audiences publiques des contentieux relatifs aux élections locales d’avril dernier ont débuté le 12 août au siège de la Cour Constitutionnelle à Libreville pour auditionner les plaignants des requêtes déposées. Un délai de neuf jours a été arrêté pour délibérer sur la validité des résultats, au regard des éléments qui seront apportés par les plaignants et la défense des élus incriminés.
Le verdict de la Cour Constitutionnelle sur la validité des résultats des élections locales d’avril dernier contestés par certains candidats sera connu le 21 août prochain. Neuf jours ont été donnés à la haute juridiction pour auditionner les plaignants et la défense des élus incriminés et pour statuer sur la validité des scrutins des résultats contestés.
Les audiences publiques ouvertes le 12 août ont notamment permis d’auditionner les différentes parties dans le litige qui oppose l’Union du peuple gabonais (UPG) et le Centre des libéraux réformateurs (CLR) pour le siège du troisième arrondissement de Libreville.
Mais au regard de la maigreur du dossier fourni par l’UPG pour étayer ses accusations de fraudes massives à l’encontre du CLR, la défense de ce dernier a introduit une demande d’annulation de la requête.
A l’ouverture des travaux, le Commissaire à la loi de la Cour Constitutionnelle, Jean Pierre Ndong, a mis en garde les plaignants sur les poursuites encourues face aux accusations portées et non prouvées, dont certaines portent de graves atteintes à l’intégrité morale de personnes physiques ou d’entités politiques.
« On constate au cours des élections que les recours dont la Cour est saisie, qu’ils soient recevables ou irrecevables, dénotent de la part de nos compatriotes une désinvolture, des comportements intolérables, dont certains sont hautement répréhensibles » s’est indigné le commissaire à la loi, Jean Pierre Ndong.
Les verdicts seront rendus le 21 août prochain, après examen des nombreuses requêtes impliquant notamment Richard Auguste Onouviet (PDG) et Paul Marie Etienne Ndjambé Mpolo Gondjout (UGDD) à Lambaréné, poursuivis par Ferdinand Moussavou Nguéma. Dans le Woleu-Ntem, Pierre Claver Zeng Ebome (MAD) et Paulin Obiang Ndong (RPG) seront également sur le banc des accusés.