Les populations du Cap Santa Clara (25 km au nord de Libreville), sont, depuis une semaine, plongées dans la psychose et la hantise de la mort suite à la décapitation, le 8 août dernier, d’un sujet équato-guinéen dans cette localité, a constaté le correspondant local de l’AGP.
» Tout le monde a peur ici depuis qu’un corps sans tête a été découvert sur nos plages. Plus personne ne sort la nuit et même les jeunes vacanciers sont obligés de rester à la maison « , a déclaré le chef de canton, Marcel Nkombouet.
» J’ai toujours demandé aux autorités de nous affecter quelques éléments des forces de police dans notre localité pour assurer la protection des populations mais, cette demande n’a jamais abouti « , a-t-il regretté, dénonçant la criminalité grandissante dans son canton.
Ce climat de peur oblige les boutiquiers à de fermer leurs magasins avant la tombée de la nuit, afin de sauvegarder leurs recettes.
» La décapitation du jeune équato-guinéen a changé les habitudes des populations de notre village. Chacun achète et fait ses provisions avant la tombée de la nuit parce que nous fermons les boutiques très tôt maintenant « , a expliqué, Mohamed, un jeune boutiquier.
Une fausse alerte mardi dernier annonçant la découverte de la tête du décapité a mis toute la population de Santa Clara en émoi, observe-t-on sur place.