Dans l’organisation et l’animation du marché boursier régional, les actions et les obligations sont deux éléments indispensables pour le fonctionnement de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC), dont la première opération de cotation a été lancée, il y a huit jours à Libreville, selon, Willy Ontsia, le Directeur général de la BVMAC.

Le Directeur général de la BVMAC, Willy Ontsia, avait apporté ces éclaircies lors du lancement officiel des activités de cette l’institution par le Premier ministre Gabonais, Jean Eyeghé Ndong.

Selon, Willy Ontsia, les actions et les obligations font parties des produits négociables à la BVMAC.

D’après ces explications, une action est un titre de possession sur une partie du capital d’une société qui rapporte des rétributions. Mieux, le titre donne à son propriétaire un droit d’information sur le fonctionnement de la société et un droit de vote aux assemblées générales.

En termes clairs, une action permet au propriétaire de devenir actionnaire dans la société.

Comparativement à l’action, l’obligation, aux dires de l’expert, est un titre représentant une partie d’un prêt émis en bourse par une société ou un Etat, devant rapporter des intérêts aux détenteurs.

Son mode de remboursement se fait par échéance, poursuit Willy Ontsia.

On rappelle que la BVMAC est une société de droit privé, fonctionnant avec un capital social de 1.899.000.000 de francs CFA.

Ces principaux actionnaires sont: les établissements de crédits, les sociétés, les compagnies d’assurances de la sous – région…

Elle a pour mission principale d’animer, d’organiser et de promouvoir le marché boursier sous-régional; d’admettre des valeurs à la côte officielle et de diffuser l’information boursière.

Créée en 2003, la BVMAC regroupe la Centrafrique, la Guinée Equatoriale, le Tchad, le Congo et le Gabon. Le Cameroun a sa propre bourse, précise -t-on.