A Tchibanga dans la capitale provinciale de la Nyanga (sud), plusieurs maisons sont abandonnées par leurs propriétaires pour « échapper », à ce qui semble, aux sortilèges des attaques mystiques qui hanteraient des centaines d’habitations à travers les deux arrondissements de la commune de la capitale provinciale de la Nyanga.
Selon les populations de Tchibanga, le phénomène dure depuis des années.
Dans la ville, plusieurs maisons sont abandonnées dans les hautes herbes pour les mêmes raisons. La majorité de ces habitations ont été construites pendant la période coloniale.
Beaucoup de jeunes cadres originaires de Tchibanga, résidant à Libreville, ont du renoncer à leurs projets de construction pour ne pas faire les frais d’une quelconque attaque « mystique ».
« Ici, les gens sont jaloux et s’opposent au développement », a expliqué, Jojo Babika (habitant de Tchibanga), admettant que le phénomène a largement baissé par rapport aux années antérieures.
Selon, Henri Mbaki (notable de Tchibanga), le spectre de la peur habite désormais les jeunes pleins d’idées.
Habitée par une population d’environ 15 milles âmes, la commune de Tchibanga, peu développée, disposant peu d’infrastructures modernes, offre de vastes étendues de terre qui n’attendent que des investisseurs.