Les 746 agents de Gabon Télécom et Libertis concernés par la seconde vague de licenciements sont invités, par le Comité de privatisation, à retirer leur solde de tout compte du 21 au 25 août à l’auditorium de l’immeuble Arambo. Cette opération vise à s’assurer que les calculs effectués pour déterminer les droits de chaque agent ne comporte aucune erreur. Le paiement interviendra une fois cette opération bouclée.
C’est peut-être le début de la fin du bras de fer qui oppose les agents de Gabon Télécom et la nouvelle direction de l’entreprise depuis sa privatisation en 2001. Le Comité de privatisation va remettre, du 21 au 25 août, à chacun des 746 agents de Gabon Télécom et Libertis concernés par le second plan social son solde de tout compte.
Munis de leurs des pièces justificatives, les agents sont attendus à l’auditorium de l’immeuble Arambo, du 21 au 25 août, pour régler les modalités pratiques de paiement de ce solde. Il s’agira davantage pour le comité de privatisation de s’assurer que les calculs effectués pour parvenir au montant à payer ne comportent pas d’erreurs.
Cette évolution se situe dans le cadre de l’accord signé début août par le comité de privatisation et les syndicats de Gabon Télécom. Au travers cet accord, les syndicats des agents de Gabon Télécom acceptaient finalement la proposition de 24 mois de salaire d’indemnité transactionnelle décidée par le chef de l’Etat.
Pourtant le 16 juillet, ils avaient catégoriquement refusé cette proposition et revendiquaient 40 mois comme leurs collègues licenciés en 2006. Avec l’opération du retrait de solde de tout compte qui démarre en principe aujourd’hui, c’est peut-être le début de la fin de turbulences qui accompagnent cette entreprise depuis sa privatisation en 2001 et aussi la fin de calvaire de ces agents.
La seconde vague de licenciements concerne 746 agents avec un coût global de 7,783 milliards de francs CFA. Les syndicats avait rappelé que le départ des 584 employés en 2006 avait coûté 13 milliards de francs CFA au gouvernement et que leur première demande se chiffrait à 82,2 milliards de francs CFA, ramenée le 19 juin dernier à 37,9 milliards.
Au départ les syndicats avaient demandé une indemnité transactionnelle de 60 mois de salaire pour les 692 agents ayant un salaire inférieur ou égal à 1 500 000 francs CFA (93% des effectifs compris) ; 50 mois de salaires pour les 38 agents dont le salaire se situe entre 1.500. 000 et 3 000.000 millions de francs CFA (5 %) et 30 mois de salaires pour les 14 cadres supérieurs qui touchent entre 3 000.000 et 8 500 000 francs CFA (2% des effectifs compris).