Dans le cadre des investissements consentis pour les fêtes tournantes de 17 août, le directeur général de la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab) a procédé au lancement des travaux d’aménagement des sites qui vont accueillir les plantations de cacao et de café, à Mouila, Fougamou et Ndéndé. Ces plantations pilotes d’une superficie totale de 2000 hectares qui visent à relancer la production de ces deux cultures d’exportation vont bénéficier d’un appui financier de 2 milliards de FCFA.
La Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab) a décidé de donner un véritable coût de fouet à la relance de la production de café et du cacao, grâce à la création des plantations pilotes à Mouila, Fougamou et Ndéndé.
Le directeur de la Caistab, Mathias Otounga Ossibadjuo, à procédé au lancement officiel de ces plantations pilotes les 16 et 17 aout.
D’une superficie totale de 2000 hectares, le projet de plantations pilotes est doté d’une enveloppe de 2 milliards de FCFA. Cet effort vise à créer pour la phase de démarrage 1000 hectares de café et 1000 hectares de cacao.
Les plantations seront reparties au niveau départemental, de telle sorte que chaque département concerné ait une plantation villageoise de 100 hectares pour chacune de ces cultures. 100 hectares de plantations semi industrielles de cacao seront également crées pour la culture de cacao.
La Caistab a multiplié ces deux dernières années des initiatives pour remettre sur les rails la production de ces deux cultures de rente pour en faire un des leviers de la diversification de l’économie. Son directeur général a sillonné le pays pour sensibiliser les paysans sur les avantages socio-économiques de ces cultures.
La production du café et du cacao a atteint son niveau record au Gabon en 1975 avec 17.000 tonnes. Depuis cette date, elle stagne à 300 tonnes l’an, selon les statistiques de la direction générale de l’économie.
Dans l’optique de la relance de ces filières, la CAISTAB a augmenté en octobre 2007 le prix d’achat du café et du cacao aux planteurs. Le prix du kg de café est passé de 400 à 450 FCFA alors que celui du cacao est passé de 600 à 650 FCFA.
En septembre de la même année, le Fonds commun pour les produits de base (FCPB), basé à Amsterdam (Hollande), avait débloqué 2 millions de dollars pour financer un projet pilote de production d’un café robusta haut de gamme, « pour faire du Café gabonais ce qu’est le champagne en France », avait indiqué le directeur général de la CAISTAB, Mathias Otounga Ossibadjouo.
En 2005, le gouvernement avait exceptionnellement débloqué 800 millions de FCFA pour l’achat les plants de ces cultures aux planteurs. Espérons que ces efforts seront poursuivis dans le suivi et l’encadrement des planteurs pour atteindre les objectifs de la relance de l’agriculture.