Bonaventure Nzigou Mamfoumbi, tête de liste de l’Union du peuple gabonais (UPG) au 3ème arrondissement de Libreville lors des locales d’avril dernier, a déclaré, vendredi matin, au sortir de l’audience, être « amère » face à la décision de la Cour constitutionnelle qui a jugé son recours en annulation irrecevable, a constaté GABONEWS.
L’ancien dirigeant de boxe, aujourd’hui très actif sur le terrain politique, a estimé, devant les médias, que la décision de la Cour constitutionnelle était plutôt « politique » et par conséquent son sentiment, affirme-t-il, ne peut être qu’ « amère ».
« C’est vrai qu’il y a eu certainement vice de forme dans la procédure, a-t-il confessé avant d’ajouter que la requête en elle-même est fondée sur des faits réels et les personnes incriminées ici sont des récidivistes », a déclaré Nzigou Mamfoumbi.
Pour Bonaventure Nzigou Mamfoumbi la Cour constitutionnelle, qu’il accuse par ailleurs toujours vouloir favorisé les partis de la majorité, devait sanctionner ces acteurs politiques dont les « comportements menacent la paix et la stabilité du pays chères au président de la République ».
Monsieur Nzigou Mamfoumi, tête de liste UPG, avait introduit un recours visant l’annulation des résultats des élections locales d’avril dernier au sortir desquelles le Cercle des Libéraux Réformateurs (CLR) de Jean Boniface Assélé avait été donné vainqueur avec huit (8) conseillés contre cinq (5) pour le l’Union du peuple gabonais (UPG), trois (3) pour le Parti démocratique Gabonais (PDG) et deux (2) pour le Rassemblement pour le Gabon (RPG),
L’audition des différentes parties avait eu lieu le 12 août dernier.