Pour faire face à la surpopulation des élèves qui entrent en classe de 6e et décongestionner plusieurs établissements publics, le gouvernement sur proposition du ministre de l’Education nationale, a décidé de construire six collèges d’enseignement secondaire (CES), un dans la province de la Ngounié et cinq dans la province de l’Estuaire. Ces établissements doivent être opérationnels dès cette rentrée scolaire.
Pour ne pas être pris au dépourvu comme à la dernière rentrée scolaire, le ministre de l’Education nationale, Michel Menga, a décidé de ménager sa monture, en multipliant les constructions des salles de classes.
Le conseil des ministres du 21 août lui a accordé la création de six nouveaux Collèges d’enseignement secondaire (CES), respectivement dans la province de la Ngounié et de la Nyanga.
Cinq des ces établissements secondaire seront construit dans la province de l’Estuaire et principalement à Libreville : CES de Bikele, CES d’Akebe OPT, CES Bâ Oumar du Haut de Gué-Gué, CES d’Agondjé et le CES de Mikolongo.
Ces établissement viennent complétés la liste des chantiers ouverts par le ministère de l’Education nationale depuis l’année dernière, notamment dans la capitale et dans sa ceinture périurbaine.
Le Collège d’enseignement secondaire octroyé à la province de la Ngounié sera construit à malinga, une bourgade située aux confins de la frontière congolaise.
Selon le conseil des ministres, ces établissements doivent ouvrir leurs portes dès la prochaine rentrée scolaire qui débute pourtant dans une petite semaine.
Pour tenir ce délai, le gouvernement a demandé à tous les départements ministériels concernés, de prendre toutes les dispositions nécessaires afin que l’ouverture des ces établissements soit effective lors de la rentrée scolaire 2008-2009.
Entre cette ambition et la réalité du terrain, le fossé est grand. Non seulement le budget 2008 est déjà largement entamé, mais Michel Menga a peiné cette année pour tenir ses engagements financiers vis-à-vis des établissements scolaires privés où il avait fait inscrire à la rentrée, les élèves des classes de 6e qui n’avaient pu trouver une place dans les établissements publics.
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Bis-repetita
Comme a chaque rentree scolaire, les memes problemes.Et c’est tjrs a un mois de la rentree que le gouvernement annonce l’ouverture de nouveaux etablissements dont les travaux en general ne debutent que 3 a 4 mois apres la rentree des classes.Pour caser les eleves en attendant, on prend en otage certaines classes du primaire qu’on transforme en salles de 6ieme, contaignant les plus petit a un systeme de mi-temps (notre Turn-over est la version amelioree de ce desordre).
En fin de compte, on se plaind du niveau educatif des eleves qui ont ete 3h sur 6 sur le banc de l’ecole, avec des enseignants qui passent plus de temps dans les « reunions des parents d’eleve du pk6 », un motorola a la main, que dans les salles de classes.
Si au bout de 9 mois d’annee scolaire le projet aboutit, on se retrouve avec un etablissement scolaire secondaire incrustre dans une petite ecole primaire ou une universite polytechnique ( de kougeuleu ) partageant les memes locaux qu’un lycee prive.
AU finish, les depenses sont justifiees, le ministre est satisfait, les ouailles ont les poches pleines, les profs ont des effectifs tjrs pletoriques, et les eleves, tjrs une tete vide comme la mienne, amenes a changer d’etablissement l’annee suivante.
Qui gere quoi? QUi fait quoi? Rien n’est sur! Combien de veritables colleges, lycees et ecoles primaires ont ete batis au Gabon depuis 1990 par l’Etat gabonais? Combien d’etablissements digne de ce nom LBV a t’il? Combien d’etablissements construit par l’Etat gabonais ,primaires et colleges confondu,ont seulement une cours de recreaction? Un terrain de sport? Une salle de permanance? Une bibliotheque?
Des etablissements avec un seul de ces elements a LBV se font tres rares, pourtant, les effets d’annonce n’en finissent pas!!!!
Pauvre Gabon!!