(Rédigé sur la base des informations reçues du Service du protocole et de la liaison)
Le nouveau Représentant permanent du Gabon auprès des Nations Unies, M. Emmanuel Issoze-Ngondet, a présenté aujourd’hui ses lettres de créance au Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon.
Avant de rejoindre les Nations Unies, le nouveau Représentant permanent était depuis 2006, Ambassadeur de son pays au Kenya avec résidence en Éthiopie et Représentant permanent auprès de l’Union africaine, de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).
Entre 2000 et 2006, il était Ambassadeur aux Philippines avec résidence en République populaire démocratique de Corée et accréditation auprès des Gouvernements des Philippines et de la Thaïlande. M. Issoze-Ngondet venait de quitter son pays où il était, de 1997 à 2000, Directeur pour la région Amérique, puis pour la région Europe au Ministère des affaires étrangères du Gabon.
Avant cela, il était de 1994 à 1997, Premier Conseiller à l’ambassade du Gabon en Allemagne, après avoir assumé les mêmes fonctions à l’ambassade du Gabon au Canada, de 1993 à 1994, et de 1991 à 1993, à celle au Royaume-Uni. Auparavant entre 1990 et 1991, il était Conseiller culturel à l’ambassade de son pays au Cameroun.
M. Issoze-Ngondet, qui a commencé sa carrière au Ministère des affaires étrangères en 1988, a d’abord occupé le poste de Conseiller des affaires étrangères puis de Chargé d’études à la Division des traités et des conventions internationales.
Le nouveau Représentant permanent a obtenu en 1986 une maîtrise en droit public et en sciences politiques au Centre universitaire des sciences politiques et de développement de Libreville, au Gabon, avant de suivre les cours de l’École nationale d’administration en 1988. Il parle l’anglais et le français et est l’auteur de « Un ascète dans la Cour », un roman publié en 2007 aux éditions L’Harmattan.
Né le 2 avril 1961 à Makokou au Gabon, M. Issoze-Ngondet est marié et père de cinq enfants.
source: ONU