Les sept (7) affaires relatives au contentieux des locales d’avril dernier, inscrites en délibéré à l’audience de ce mardi matin, ont été, toutes jugées irrecevables par la Cour constitutionnelle.
L’essentiel des requérants ont été déboutés au motif que leurs démarches n’étaient pas conformes à l’article 72 de la loi organique de le Cour constitutionnelle qui stipule que : « La requête doit contenir les noms, prénoms, adresses et qualités du ou des requérants, le nom du ou des élus dont l’élection est contestée ainsi que l’exposée des faits et des moyens invoqués. Elle doit être signée de son auteur ».
Ainsi, le Forum africain pour la reconstruction (FAR) de Léon Mbou Yembi et l’indépendant André Eyégué qui contestaient, dans la commune de Mitzic, les résultats obtenus par la liste PDG (Parti démocratique gabonais, au pouvoir) conduite par Gisèle Laure Eyang Ntoutoume ainsi que ceux des partis alliés, notamment le PGCI (Parti gabonais du centre indépendant), le Rassemblement pour le Gabon (RPG) respectivement représentés par Grégoire Mintsa Mi Nang et Yvon Lucien Nzé Akou et enfin, l’indépendant Minault Maxime Zima Ebeynard, ont été déboutés.
Il a été de même pour Fidèle Wora (UPG) dans le 1er arrondissement de Libreville, Ferdinand Moussavou Nguéma (RPG) dans la commune de Lambaréné, Aimé Samogno (ADERE), Viviane Mandagui de l’UPG et l’indépendant, Emile Nzamba dans le département de Tsamba-Magotsi, tous pour différents motifs, opposés au parti au pouvoir.
Pour cette même journée, plus d’une dizaine d’autres affaires sont inscrites à l’ordre du jour des audiences publiques alors que deux autres en délibérés ont été reportées au 28 août prochain.