Les ministres africains chargés de la Santé et de l’Environnement ont réaffirmé jeudi à Libreville, leur engagement à mettre en œuvre les Déclarations d’Alma Ata et de Ouagadougou sur les soins de santé primaires, de Rio Janeiro, Bamako et Durban sur l’Environnement et le développement.
Ainsi, lors de l’ouverture officielle de la Conférence internationale sur la santé et l’Environnement, ils ont tenu à mettre à jour leurs politiques nationales et les cadres de coopération sous régionaux et régionaux pour aborder de manière plus efficace la question des liens entre santé et environnement.
Les ministres ont tenu à réactualiser la Déclaration du Millénaire et à réaliser les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), ainsi que le plan d’action de Johannesbourg, adopté par le Sommet mondial sur le développement durable.
« Il est nécessaire et urgent de mettre en adéquation dans nos pays, les impératifs du développement durable avec la recherche d’une croissance économique », a affirmé Angélique Ngoma, ministre gabonais de la Santé et de l’Hygiène publique.
« Nous appelons également l’OMS, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) à mettre en place un mécanisme de suivi des progrès dans la mise en œuvre des engagements pris au cours de cette conférence et d’organiser une seconde conférence interministérielle sur la santé et l’environnement en Afrique dans cinq ans », a-t-elle ajouté.