A l’occasion du lancement le 25 août dernier de la session de formation de la 3e promotion d’éco gardes pour la surveillance des aires protégées, le ministre du Tourisme, Idriss Ngari, a procédé à la dotation d’un important lot d’équipements pour le travail de terrain des éco gardes. Le renforcement des capacités de surveillance dans les 13 parcs nationaux du pays devrait permettre de valoriser les aires protégées dans le cadre de la politique de diversification de l’économie gabonaise.
Pour relever les défis du développement du secteur du tourisme et valoriser le riche patrimoine naturel gabonais, le gouvernement a doté le 25 août dernier les éco gardes gabonais d’un important lot d’équipements pour le renforcement des capacités de surveillance sur le terrain.
Cette dotation a été officiellement remise au parc de la Lopé par le ministre gabonais du Tourisme, Idriss Nagri, à l’occasion du début de la formation de la 3e promotion d’éco gardes.
En saluant la formation de 80 nouveaux éco gardes pour la surveillance des 13 pars nationaux du Gabon, le ministre Ngari a expliqué que « pour donner une impulsion nouvelle dans la mise en place du réseau de ces parcs, j’ai invité la charge des acteurs impliqués dans ce processus à une perception plus objective et efficiente de mise en œuvre. En effet, ces parcs nationaux ont une dimension multisectorielle et stratégique. Je compte sur vos sages devoirs et votre dynamisme ».
La dotation est composée de boussoles, d’appareils GPS, de jumelles, de tentes et équipements connexes. Le coût de ces équipements est évalué à près de 30 millions de francs CFA.
Dans la perspective de la lutte contre la pauvreté en milieu rural, le nouveau secrétaire exécutif de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), Jules Marius Ogouebandja, a déclaré « nous multiplions nos efforts pour y parvenir et fondons beaucoup d’espoirs sur les synergies développées par le gouvernement avec l’ensemble des partenaires au développement afin de mobiliser de nouvelles sources et de renforcer les efforts multilatéraux en matière de gestion rationnelle de la diversité biologique ».
« Cette formation se doit d’assurer la surveillance, à travers des patrouilles et le suivi du contentieux, de maintenir les limites physiques du parc, d’appliquer les solutions les mieux adaptées à l’existence des enclaves villageoises, de suivre et d’évaluer les effets du programme sur la ressource et les communautés locales des parcs nationaux » a précisé monsieur Ogouebandja.
Le nouveau secrétaire exécutif de l’ANPN a enfin expliqué que la formation « est conforme aux normes pédagogiques internationales en ce sens qu’il permet aux stagiaires de faire valoir par un document reconnu, leurs qualifications et rehausser de fait leurs carrières ».
Le Gabon a créé en août 2002 quelques 13 parcs nationaux, couvrant plus de 11% du territoire national. Ces aires protégées ont été identifiées sur la base des résultats d’enquêtes botaniques, socio-économiques et sur la faune effectués durant deux ans par le personnel du DFC (Directorate for Wildlife and Hunting), du WCS (Wildlife Conversation Society) et du WWF (World Wildlife Fund).