La flambée des prix de produits de première nécessité affecte le début du mois du jeûne qui commence pour les musulmans du Gabon, le prix des oeufs, de la viande de l’huile et de légume gardent le même cap que celui déjà dénoncé par les ONG des consommateurs à Libreville.
En ce début de Ramadan, la flambée des prix des denrées alimentaires pèse considérablement sur les budgets des familles, qui en cette période, modifient leurs habitudes alimentaires.
Ce faible pouvoir d’achat inquiète les musulmans, même si le pays a connue cette augmentation depuis le mois mai.
« C’est devenu très compliqué. Voyez-vous, les produits qui sont nécessaires pour couper le carême le soir, comme lait, les œufs, les fruits coûtent chers», affirme Ousmane Telo, un ressortissant malien.
Dans la capitale, le prix de l’œuf est passé de 100 à 125 FCFA, le kg de viande à subit une envolée passant de 1200 francs CFA à 2000 francs CFA.
Pourtant en avril dernier, le gouvernement avait adopté un ensemble de mesures fiscales et budgétaires « exceptionnelles » pour permettre aux commerçants de maintenir les prix abordables au bénéfice des ménages gabonais. Mais sur le terrain l’application de ces mesures tarde encore à se concrétiser.
En outre, le mois de Ramadan coïncide avec la rentrée scolaire, fixée au 6 octobre prochain, qui est aussi une préoccupation financièrement pour les ménages dans le pays.