Les habitants des zones périphériques du quartier »les Charbonnages » dans le premier arrondissement de la commune de Libreville, notamment à Diba Diba, se plaignent de la rareté des transports en commun dans leur cité au delà de 24 heures.
» Récemment, ma femme, très souffrante à 2 heures de la nuit, a faillie perdre la vie à cause du manque de « clandos » pour nous conduire à l’hôpital », a déclaré Urbain Loumbou, habitant de Diba – Diba.
Ce jour là, poursuit-il, « je l’avais transporté au dos jusqu’aux feux tricolores des charbonnages, parcourant près de 4km à pieds et plus de 60kg sur le dos ».
Diba-Diba est une zone en pleine urbanisation au sein du quartier »noble » des Charbonnages dont le transport en commun qui, relève de l’affaire des « clandos », est très danse la journée, mais presque absente de nuit..
Très peu de taxis pénètrent à Diba – Diba la nuit. Les quelques rares qui y entrent n’ y vont qu’en course, le prix doublé soit 2000 francs CFA au lieu de 1000francs CFA, en temps normal.
Ainsi, pour une meilleure fluidité de la circulation, les habitants de Diba-Diba, proposent au gouvernement d’entamer les travaux de bitumage de l’axe « Diba – Diba sortant jusqu’au quartier Nzeng – Ayong (6ème arrondissement de la commune de Libreville) »,en passant par Ondongo, une zone enclavé, au même titre que Diba – Diba.