Au constat de la hausse, au fil des années, des frais de dossiers d’inscription pour prendre part à des concours ou examens organisés par les instituts et écoles supérieures gabonaiss, les candidats s’interrogent et s’inquiètent.
Pour Steeve Moutsoubou, 27 ans, étudiant ayant participé au concours de l’Institut supérieur de technologie (IST), « en sept ans par exemple, les frais d’inscription de l’Institut supérieur de technologie sont passé de 5000 francs CFA à 10.000 francs CFA. Cette hausse est plus qu’inquiétante ».
Selon Hermine, 25 ans, candidate à ce concours d’entrée à l’IST, « ce que nous déplorons, c’est que les organisateurs acceptent un nombre important de candidats, sachant qu’il y a 2067, pour seulement une centaine de place. On se pose la question de savoir si ces fonds sont reversés à l’Etat ou c’est devenu une mâne pour les chefs d’établissements supérieur ».
Selon un organisateur de l’un des concours qui a requis l’anonymat, « ces frais servent à payer les membres de la coordination du concours, l’équipe des enseignants qui vont procéder à la correction. Et un pourcentage est versé à la Caisse de fonctionnement de l’établissement. »
Le souhait de plusieurs candidats est que les ministères de l’Enseignement supérieur et de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle puissent mettre en place un cadre de régulation fixant le montant des frais de dossiers d’inscription aux divers concours, car la hausse de ces prix devient un facteur d’exclusion pour une grande majorité de jeunes bacheliers.