Le Conseil des ministres de jeudi, préoccupé par les dernières coupures d’électricité et d’eau qui ont causé d’importants désagréments à Libreville à demandé de réviser le contrat de concession accordé à la société VEOLIA exploitant de la Société d’eau et d’électricité du Gabon (SEEG).
Cette décision aurait été motivée par la busque coupure d’électricité d’environ 5 heures de temps qu’a enregistré la capitale gabonaise dans la nuit de dimanche à lundi dernier.
Coupure qui a occasionnée de nombreux désagréments et des dégâts matériels dans les ménages et les industries qui travaillent à plein temps.
Ainsi, les désagréments subis par les consommateurs cette semaine, notamment dans le réseau interconnecté sud seraient dus à la vétusté des réseaux de distribution de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG).
Le 9 février 2007, le gouvernement gabonais avait fait obligation à la SEEG de dédommager toutes les personnes dont les appareils avaient été détériorés à cause des coupures intempestives d’électricité.
Le 22 février 2007, un ultimatum avait été lancé à cette entreprise pour normaliser la fourniture d’électricité dans les 10 jours, faute de quoi le gouvernement serait amené à revoir en profondeur son contrat avec elle.
L’Etat gabonais a cédé, en 1997, 51 % du capital de la SEEG au groupe français Veolia Water.