A l’occasion d’une conférence de presse bilan tenue, vendredi en soirée, à la Résidence de l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique (USA) au Gabon, tout en répondant aux questions des journalistes de la presse nationale et internationale, Claudia A. McMurray, Secrétaire d’Etat adjointe des Etats-Unis aux Océans et aux Affaires écologiques et scientifiques internationales a expliqué les enjeux de sa visite au Gabon.
Dans son propos liminaire, elle a indiqué qu’elle a rencontré les acteurs de la protection de l’environnement, ainsi que le chef de l’Etat gabonais, Omar Bongo Ondimba avec qui, elle a abordé la question des parcs nationaux, notamment les progrès en cours dans ce secteur pour la protection de la faune et de la flore.
A cela, souligne –t-elle, des choses ont été faites et le seront davantage pour renforcer les capacités du Gabon à protéger l’environnement et à lutter contre le réchauffement climatique. Car, les USA maintiennent leur aide pour la protection du Bassin du Congo.
Aussi, avec le chef de l’Etat, a-t-elle indiqué, il s’est agit également d’aborder les problèmes liés au réchauffement climatique et les stratégies pour une gestion durable des parcs nationaux.
C’est à ce titre qu’elle a souligné que les USA ont dépensé environ 20 millions de dollars pour le Bassin du Congo auquel fait partie le Gabon et que pour cette année fiscale plus de 12 millions de dollars ont également été dépensées.
Entre autres sujets évoqués, outre l’exploitation forestière (avec sa visite au port à bois d’Owendo), l’exploitation du gisement de fer de Bélinga dans l’Ogooué Ivindo (Nord-Est), site qui a également été visité par le ministre américain, a figuré en bonne place. Car les journalistes se sont interrogés sur les questions de dégâts environnementaux liés à cette exploitation.
On rappelle que cette conférence bilan faisait suite à la visite que le ministre américain a effectué, du 7 au 12 septembre, en terre gabonaise en vue de s’enquérir des efforts du gouvernement gabonais pour la protection de l’Environnement et des écosystèmes, mais aussi en vue de renforcer davantage la coopération dans ce secteur, désormais névralgique pour le monde entier.
