A l’issue d’un consensus entre la Société civile, les différents experts et le Secrétariat général de la Commission de tutelle, le plan d’action du programme national de bonne gouvernance (PNBG) a été validé mercredi, au sortir de deux jours d’ateliers à Libreville.
Le PNBG aura plusieurs composantes réparties en sous-programmes, qui sont axés sur : l’amélioration des instruments de pilotage de l’économie et de la gestion des finances publiques, l’amélioration de l’environnement des affaires en vue d’une meilleure diversification de l’économie, le renforcement des capacités de la société civile.
Comme objectifs prioritaires, ce programme se chargera de renforcer l’État de droit en développant un système judiciaire plus efficient et une culture du respect des droits humains, rationaliser les fonctions et les missions des ministères et des institutions publiques.
Par ailleurs, le PNBG devra renforcer les capacités organisationnelles et techniques des pouvoirs législatifs et des institutions consultatives ; réformer en profondeur le code électoral et les techniques de révision des fichiers électoraux ; puis améliorer l’efficacité de gestion des finances publiques et promouvoir la transparence.
Le 16 septembre dernier, alors que la Commission était encore en conclave, la Société civile a exprimé son désaccord sur un certain nombre de points inhérents au Programme national de bonne gouvernance, arguant que ce document ne prenait pas en compte les réformes sociales indispensables. Le consensus opté au cours de l’atelier aura donc permis de lever le voile des incompréhensions.