À l’approche de la rentrée des classes au Gabon fixée au 6 octobre prochain, de nombreux parents d’élèves font déjà recours aux livres et autres manuels scolaires de seconde main. Un comportement qui s’explique par le coût jugé élevé pour la plupart des livres neufs vendus dans les grandes librairies de la capitale gabonaise.
« Les ouvrages inscrits au programme par les chargés de cours des lycées et collèges, à l’état neuf sont quelquefois très chers. Alors on fait comme on peut pour les avoir », a déclaré un parent d’élèves à l’ancienne gare routière de Libreville.
Exposés et vendus dans des librairies de fortunes, à l’ancienne gare routière et autres grands carrefour de Libreville, les ouvrages scolaires de seconde main seraient d’un apport non négligeable pour bon nombre d’élèves dont les parents ne disposent pas d’assez de moyens pour pouvoir s’acheter des livres neufs.
« C’est ici à la gare routière que j’achète mes livres, et ce depuis trois an déjà. Je les prends à moitié prix comparativement à ceux vendus dans les grandes librairies qui sont de plus en plus chères. Même s’ils sont déjà utilisés, ces livres nous servent, l’essentiel est de disposer de l’ouvrage demandé par le professeur et de pouvoir l’étudier », a déclaré Jean Félix, jeune lycéen de Libreville.
La pratique de l’échange reste une aubaine aussi pour ceux qui sont en possession des anciens ouvrages et qu’ils peuvent également échanger par des livres désirés, en déboursant la somme de 1000 francs CFA par ouvrage.
On rappelle que ces « Librairies par terre », très sollicitées ont souvent répondu à la demande, dans les cas d’extrême pénurie de certains manuels.