Les populations du quartier Petit-Paris, près de la façade gauche du stade annexe de Libreville, transformée en décharge publique, au regard des d’épaves de voitures déversées par les garages à ciel ouvert, s’insurgent contre ces pratiques qui causent des désagréments sur la santé et la protection de l’environnement.
« Nous sommes très gênés par cette situation. Voyez-vous, l’accès d’un stade et de surcroît une structure de l’Etat est dévalorisée par des personnes sans foi ni loi au vu et au su des responsables, c’est vraiment désolant ». A déclaré Jean, un riverain.
« Je vous assure qu’il nous est désormais difficile d’accéder à nos domiciles, à cause de ces épaves qui jonchent la voie. Il y a également une épaisse fumée noire qui se dégage en permanence à cause des feux que des gens ont allumé pour les brûler. Imaginez les risques de maladies respiratoires auxquels nous sommes exposés. Il faut que les autorités fassent quelques chose », a-t-il ajouté.
Signalons que les tenanciers de ces garages ont été sommés par le maire de Libreville lors de sa tournée de prise de contacte de déguerpir et d’aménager dans des lieux appropriés.