La rentrée des classes 2008 – 2009 s’annonce difficile pour des ménages à revenus modestes qui se retrouvent, en effet, face à de véritables problèmes, notamment financiers dans la mesure où les dépenses à effectuer sont nombreuses.
Ce sont des familles nombreuses à revenus modestes qui ont le plus de soucis. Elles devront trouver les ressources financières nécessaires pour acquérir les articles scolaires pour leurs enfants.
« Que Dieu soit avec nous », dit Vincent Manguila, un père de famille rencontré dans l’un des supers marchés de la place à Libreville. « J’ai dix enfants qui sont scolarisés dans les différents paliers, et avec la hausse des prix des articles scolaires, je sais que ce ne sera pas facile », a-t-il déclaré.
A Libreville, malgré les promotions faites par les magasins spécialisés dans la vente des articles scolaires, ces ménages ne parviennent pas toujours à assurer une scolarité digne de ce nom à leurs enfants. Car, en plus des fournitures, il y a les frais de scolarité qui restent à être payés pour ceux inscrits dans les établissements privés.
En effet, de nombreuses familles préfèrent inscrire leurs enfants dans le privé en tenant compte des questions de rigueur et d’application dans ces structures. Or le public est passible à des grèves répétitives, à des débrayages de tout ordre.
« Je n’ai pas beaucoup de moyens, mais je sui obligé d’inscrire mes deux enfant dans un établissement pour éviter qu’ils ne subissent les grèves de la fonction publique », a déclaré Martine Milébou, Parent d’élève.
On rappelle que le gouvernement gabonais a pris en charge les frais de scolarité des élèves inscrits dans les établissements publics et s’est engagé à fournir gratuitement les manuels scolaires à tous ces élèves. La rentrée des classes est fixée au 6 octobre prochain.