Le maire de Libreville, Jean-François Ntoutoume Emane, a révélé, lors de l’installation des employés de cette structure que l’encours de la dette de l’institution qu’il dirige est évaluée aujourd’hui à plus de 21 milliards.
« Où allons-nous trouver cet argent ? », a interrogé l’édile.
Selon lui, la dette de la mairie de Libreville est estimée « à plus de 21 milliards de francs CFA dont 10 milliards à La CNSS, près de 9 milliards aux fournisseurs, sans compter les avances du Trésor et les marchés dûment signés par mes prédécesseurs, dont quelques uns se chiffrent à des milliards, mais que la Mairie se refuse à bon droit de régler, parce que l’évidence des travaux réalisés n’est pas établie… ».
« Pour avoir une idée précise de cette dette et éviter à l’avenir toute équivoque, j’ai décidé de solliciter l’intervention des services compétents du ministère des Finances ou d’un cabinet d’audit agrée », a ensuite prévenu l’ex premier ministre.
Installé officiellement le 19 juin dernier, Ntoutoume Emane, afin de voir clair, avait aussitôt mis en place une commission ad hoc chargée de la gestion des actes du personnel qui a livré son rapport début septembre. Des nominations et des mutations ont ensuite suivi.