Le mauvais état de la route datant de 1990 dans le canton du Haut Ikouli dans la Ngounié (Centre-sud) a suscité mercredi l’ire des populations qui estiment être abandonnées par l’Etat, a rapporté jeudi, la radio nationale.
Les routes de cette localité seraient impraticables depuis plusieurs années au point que les enfants de cette région ont très rarement accès aux différents vaccins et demeurent très fragiles. Car il le chef lieu de la province (Mouila) pour recevoir un vaccin.
Ainsi, le retour des pluies, facteur favorisant le mauvais état de la route a poussé les populations de cette partie du pays à se lever afin de se faire entendre.
Les populations ont rencontrée le préfet, Michel Mouyama, à la suite d’une longue marche d’environ 3 km, afin qu’il soit leur porte parole auprès des autorités compétentes.
En effet, selon Jules Boubeti, porte parole du mouvement, « c’est un cri de détresse d’une population oubliée que nous lançons afin d’attirer l’attention de l’Etat. Avec l’arrivée des pluies, cette route ne sera plus praticable, c’est un véritable enfer que nous vivons ici depuis 1990 », a-t-il déclaré.
En guise de réponse aux populations, le préfet a demandé de « garder le calme » en attendant qu’il rencontre les hautes autorités.