Le nouveau mode de répartition de l’enveloppe allouée à la presse, instauré par le ministère de la communication a divisé vendredi les directeurs des publications de la presse écrite, audio – visuelle et en ligne.
Les directeurs des publications de la presse privée, ont marqué leur refus de partager avec les autres médias l’enveloppe de 500 millions de FCFA, octroyée chaque année par le Gouvernement.
« Il y a une confusion entre le fonds destiné spécialement à la presse écrite privée et celui devant être géré par le Fonds national de la presse (FONAPRESSE), qui tarde à se mettre en place », a expliqué à GABONEWS, Défoundé Mafoumbi, directeur de publication du journal ‘’le Symbole’’, ajoutant que « pour l’instant le FONAPRESSE, n’existant pas et que par conséquent, il ne gère rien ».
En rejetant le nouveau mode de répartition des 500 millions de F CFA, instauré par le ministère de la communication, ces derniers, ont signifié à la commission spéciale chargé de la réorganisation de la subvention 2008, que le débat n’a pas lieu d’être.
« On doit partager la subvention avec qui et sur quelle base », s’est interrogé, Mouese Moueyi Nasta, directeur de publication du bimensuel l’Eveil national.
Les journalistes de la presse écrite privée, mécontents, ont vidé la salle des conférences de la RTG1, avant même la fin de la réunion.
En sortant, l’un d’eux, a rappelé que l’aboutissement de cette subvention découlerait des âpres négociations entre le Chef de l’Etat et la presse privée écrite.
Tout heureux de pouvoir compter parmi les éventuels bénéficiares de ce fonds d’aide, la presse audio – visuelle et numérique, a suggéré à la commission, de solliciter une rallonge budgétaire ‘‘ exceptionnelle’’, auprès du Gouvernement.
Jusqu’à ce jour, seul le journal Gabon – matin, pourtant considéré comme faisant parti de la presse publique, percevait la subvention au même titre que la presse privée écrite.
Le fonds d’aide instauré par le Président de la République permet aux entreprises de presse de bien fonctionner en terme d’efficacité et modernisation.