La Cour constitutionnelle a vidé vendredi, le lourd contentieux né des élections locales d’avril 2008 au bout duquel près d’une soixantaine de recours ont été jugés « irrecevables » et quatre annulations prononcées.
Au bout de ces audiences publiques qui ont débuté le 12 août pour prendre fin le 26 septembre, ce sont environ une soixantaine de dossiers qui ont été déclarés « irrecevables en la forme » car non conformes à l’article 72 de la loi organique de la Cour constitutionnelle et d’autres rejetés pour insuffisance des preuves.
Pour nombre d’observateurs, cette avalanche des « irrecevabilités » est la résultante d’une méconnaissance de la part des acteurs politiques et même de leurs conseils.
Par ailleurs, quatre annulations totales ont été prononcées, notamment dans le 2ème arrondissement et par voie de conséquence la commune d’Oyem, dans les départements de l’Ogoulou (Mimongo), de la Lébomby-Léyou (Moanda) et récemment de la Doigny (Moabi) et trois partielles: Ndindi dans la Nyanga, Nzénzélé et Guidouma dans la Ngounié.
Dans toutes ces localités, des « délégations spéciales » seront mises en place pour le suivi des affaires en cours ce, jusqu’à l’organisation par le ministère de l’Intérieur et la commission électorale nationale autonome et permanente des nouvelles élections.
La Cour constitutionnelle, dont les décisions sont irrévocables devra maintenant se pencher sur les requêtes relatives au élections des conseils départementaux et communaux.