A l’occasion de la célébration le 26 septembre de la Journée mondiale de la mer, un important séminaire a été organisé à Libreville réunissant les différents acteurs du secteur maritime autour des questions de préservation de l’environnement et de normes sécuritaires liées à leurs activités respectives. Des balises et une embarcation ont été remises pour la circonstance au département des Affaires maritimes pour renforcer les capacités opérationnelles de ce service.La Journée mondiale de la mer a été célébrée par la communauté internationale le 26 septembre dernier autour du 60e anniversaire de l’Organisation maritime internationale (OMI) et du thème «Transport Maritime au service du développement économique».
Au Gabon, l’évènement a été marqué par un séminaire d’information et de formation organisé par le département de la Marine marchande et des Equipements portuaires à l’intention des armateurs, consignateurs de navires et autres acteurs du secteur.
Quatre experts de la Marine marchande ont animé les débats qui ont abordé les questions liées à la navigation maritime, à l’environnement marin et à la sûreté des transports maritimes.
«Avant qu’un navire soit mis en service il y a un certain nombre de mesures réglementaires à prendre par rapport aux conventions de l’OMI. Il y a aussi ce que l’on appelle un suivi de la carrière du navire qui se fait souvent par des visites annuelles. Tous les ans, on doit renouveler les titres de sécurité, ce qu’on appelle les certificats de sécurité. Ce document est destiné a assuré que le navire est toujours bien entretenu, qu’il n’y a pas de risques que ce navire puisse un jour chavirer ou avoir des problèmes. Il est valable aussi bien pour les navires que pour les hommes qui conduisent les navires, c’est-à-dire les marins» a expliqué l’expert Gérard Obame dans sa communication.
En matière de préservation de l’environnement marin, monsieur Nkoulou Mezui a expliqué que «la Marine marchande a habilité des sociétés pour le ramassage des ordures produites par les navires. Les ordures ramassées sont mises dans des bacs qui sont ensuite envoyés dans les différentes poubelles de nos villes à Port Gentil et Libreville essentiellement».
«Pour la lutte contre les pollutions marines, il faut prendre en compte le plan d’urgence national qui a été élaboré par les experts des différents ministères concernés, le ministère de l’Environnement, de la Marine marchande, de la Défense etc. Ce plan fonctionne comme une toile d’araignée, nous avons un coordonnateur national et nous avons des organes décisionnelles statiques qui rentrent effectivement dans l’application du plan», a ajouté l’expert Nkoulou Mezui.
Le secrétaire général adjoint de la Marine marchande, Alain Nyombo Kaka, et le directeur général de la Marine marchande, Claude Tchibinda, ont remis au département des Affaires maritimes des équipements portuaires destinés à renforcer leur dispositif de sécurité et leurs capacités d’intervention : sept bouées destinées au balisage de la route d’accès aux ports commerciaux d’Owendo et de Port Gentil ainsi qu’une navette d’intervention.
«L’embarcation fait 8 mètres de long par 2,5 mètres de large. Elle est dotée d’une coque qui est insubmersible et auto videuse. Elle peut prendre une quinzaine de passagers et elle a tout le matériel nécessaire pour la mise en sécurité, la mise en conformité par rapport à un décret de la Marine marchande. Avec son projecteur de poursuite, ces instrumentations de sondage ou la GPS lecteur de cartes, elle pourra rapidement intervenir sur un point et poursuivre si nécessaire les différents intervenants» a détaillé le responsable technique de la société Inter Mat qui a livré l’embarcation, Eric Cavacas.
Cette importante dotation est l’aboutissement de deux conventions passées entre l’Etat gabonais et la société Mobilis France alors que l’octroi des bouées de signalisation est le fruit de la douzième collaboration, d’une valeur de 100 millions de francs CFA, signée entre l’Etat gabonais et Intermat Yamaha.