La communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) s’est dotée vendredi à Libreville, d’une unité de protection et de coordination de lutte contre la traite des enfants observables dans la sous région.
La cérémonie présidée par Pierre Athomo Ndong, chef de l’unité de coordination de lutte contre la traite des personnes à la CEEAC et Charlotte Sedel, chargé de la protection au bureau sous régional de l’Organisation des nation unies pour l’enfance (UNICEF).
Cette mission s’inscrit dans le cadre du suivi de la mise en œuvre du mémorandum entre la CEEAC et l’UNICEF depuis 2003, en vue de renforcer et d’améliorer la formulation des politiques nationales et régionales dans le domaine de protection de l’enfant en Afrique centrale.
Les objectifs de cette mission sont de procéder avec le secrétaire général de la CEEAC, à une évaluation de coopération entre l’UNICEF, la CEEAC et d’identifier de nouveaux domaines de la protection de l’enfant en Afrique centrale.
« L’UNICEF a tenu à renouveler son soutien à la CEEAC dans la mise en œuvre des activités de cette unité, et ne ménagera aucun effort pour poursuivre son assistance technique débutée en 2005 », a déclaré Charlotte Sedel.
L’UNICEF encourage par ailleurs, les deux Etats membres de la CEEAC, le Cameroun et la Guinée Equatoriale qui n’ont pas encore signé l’accord d’Abuja, à rejoindre les huit autres Etats engagés dans la protection des enfants de la sous région d’Afrique centrale.
Les Etats membre de la CEEAC sont : Angola, Burundi, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, Tchad, République Démocratique du Congo, Sao Tomé et Principe.
