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Economie : La crise financière guette l’Afrique

Un groupe d’experts financiers a indiqué le 30 septembre que la crise financière qui frappe les pays occidentaux pourrait affecter la croissance économique africaine si les pays du continent ne trouvaient pas rapidement des marchés alternatifs. La baisse du pouvoir d’achat des principaux partenaires commerciaux de l’Afrique pourrait inciter des économies du continent à se détourner du modèle capitaliste pour prévenir les répercussions socio économique de la crie financière mondiale sur les populations locales.

Face à la dégradation de la conjoncture économique et financière mondiale, l’Afrique, encore relativement épargnée de ces fluctuations, cherche les moyens de juguler l’impact de la crise financière mondiale sur les économies locales.

Le ministre ougandais des Finances, Ezra Suruma, a expliqué le 30 septembre dernier que les exportations africaines vers les Etats-Unis et l’Europe pourraient être affectées par la baisse du pouvoir d’achat des américains et des européens.

Lors d’une réunion de haut niveau de la banque sous-régionale Preferential Trade Area Bank, le ministre ougandais a déclaré que l’Afrique devait «chercher des marchés alternatifs pour ses produits», en ajoutant que l’une des options consisterait à accroître les exportations africaines vers les pays asiatiques, qui ont subit un moindre impact de la crise financière mondiale.
Les programmes sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA, Africa Growth and Opportunity Act) et Tout sauf des armes (Everything But Arms), permettent aux pays africains d’exporter leurs produits vers les Etats-Unis et l’Union européenne sans droits de douanes ni quotas.

Les chiffres officiels révèlent que les exportations africaines aux Etats-Unis dans le cadre du programme AGOA ont triplé en 2007 pour atteindre 67,4 milliards de dollars US.

Monsieur Suruma a déclaré devant ses homologues du Marché commun des Etats d’Afrique australe et orientale(COMESA), que la crise financière née aux Etats-Unis constituait une sérieuse remise en cause du modèle capitaliste.

«Le capitalisme ne pourra plus se maintenir en l’état, et la réglementation gouvernementale est peut-être inévitable. Nous devons nous préparer à un nouvel ordre mondial», a expliqué le ministre ougandais, en soulignant que le réexamen du concept de capitalisme ne signifiait pas l’abandon complet de l’économie de marché libre.
Le président du Conseil d’administration de la Preferential Trade Area Bank, Mohit Dhoorundhur, a estimé que malgré les analyses qui voudraient que la faiblesse des marchés financiers africains les épargne de la crise mondiale, l’impact de la crise sur les économies africaines est encore imprévisible.

«Le défi des banques, tant au niveau national qu’au niveau continental, consiste à reconnaître la nécessité de changement, et à montrer leur détermination à entreprendre des réformes rapides, alors que la crise est encore à distance», a ajouté monsieur Dhoorundhur.

Exprimez-vous!

  1. L’ Afrique a de quoi financer son développement sans faire appel à une aide quelconque si les satrapes qui gouvernent les pays depuis plus d’un demi siècle rapatriaient leurs avoirs .
    Au surplus, ce continent connaitrait un développement authentique si on accordait plus d’attention , et donc de conseils d’encadrement et de financement au monde agricole et si nos prétendues « élites » étaient moins aliénées intellectuellement et s’inculturaient dans leur milieu qu’ils enrichiraient de ce qu’ile ont acquis à l’extérieur.
    Pour le moment nous n’avons que des « nègres blancs » comme « intellectuels »!!!

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