Après plus de sept années de tests et vérifications scientifiques, les scientifiques américains ont officiellement annoncé la découverte d’une nouvelle espèce d’oiseau, le rouge-gorge à dos olive, qui porte à 754 le nombre d’espèces d’oiseaux recensées au Gabon. Découverte en 2001 près de Gamba par des scientifiques de la Smithsonian Institution de Washington, cette nouvelle espèce d’oiseau vient enrichir le patrimoine naturel gabonais et ajoute au potentiel du pays pour la recherche scientifique et l’écotourisme.
Paru en août dernier dans la revue scientifique américaine Zootaxa, ce n’est que cette semaine que les autorités scientifiques ont confirmé la découverte d’une nouvelle espèce d’oiseau au Gabon.
Le rouge gorge forestier à dos olive, appelé scientifiquement stiphrornis pyrrholaemus, a été découvert en 2001 par des scientifiques de la Smithsonian Institution, un institut éducatif et de recherche américain basé à Washington.
Il aura fallu plusieurs années pour réaliser les contrôles scientifiques et les études comparatives nécessaires pour confirmer l’authenticité de cette découverte. Le rouge-gorge à dos olive vient enrichir la faune gabonaise et porte à 754 le nombre d’espèces d’oiseaux recensés au Gabon à ce jour.
L’espèce tient son nom du fait de la teinte distincte de son dos et de son croupion. Les mâles ont une gorge et une poitrine orange vif, un ventre jaune, un dos olive et des plumes noires sur la tête. Moins colorée, la femelle présente un point blanc devant chaque œil. Les adultes mesurent en moyenne 11,5 cm et pèsent environ 18 grammes.
L’habitat privilégié de cette espèce est les sous-bois épais des forêts. Les scientifiques américains ont découvert le premier spécimen dans les environs du village de Gamba, dans le sud du Gabon. Comme le moineau, le rouge-gorge à dos olive appartient à la grande famille des passereaux, évalués à environ 5900 espèces dans le monde, soit plus de la moitié des espèces d’oiseaux dans le monde.
«Cette découverte est très excitante. La possibilité d’étudier des secteurs méconnus au Gabon permettent de mieux connaître les organismes qui y vivent et de prendre des mesures de protection», a déclaré Alfonso Alonso, responsable du Programme de diversité biologique du Gabon.
source: appablog.worpress.com