Des inventeurs gabonais au 4e salon national de l’invention et de l’innovation technologique de Libreville qui se teint à Libreville du 13 au 16 octobre ont demandé mardi au gouvernement de mettre en place un corps de police destiné à lutter contre la contrefaçon.
Le brevet d’invention, institué jusqu’ici par l’Etat comme instrument juridique pour empêcher la piraterie, a été jugé insuffisant par les inventeurs pour enrayer un fléau qui ne cesse de prendre de l’ampleur.
Les inventeurs gabonais dénonçant l’inefficacité des mesures juridiques prévues pour protéger leurs droits d’auteur, se plaignent du manque à gagner important qui résulte du pillage de leurs œuvres.
Ils estiment également que la contrefaçon peut constituer un danger sérieux pour les consommateurs car de nombreux objets contrefaits n’offrent pas suffisamment de garantie pour la santé et la sécurité des usagers.
La contrefaçon, font remarquer les inventeurs, touche à des domaines de plus en plus variés et inonde le marché de produits de grande consommation peu fiables tels que des pièces détachées pour voiture, des médicaments vendus à la criée, des appareils électroménagers, des produits cosmétiques.
Au Gabon, les peines prévues par la loi pour délit de contrefaçon vont de l’emprisonnement de trois mois à trois ans, assorties d’une amende de 50.000 F à 10.000.000 de Francs CFA, voire. Mais, déplorent les inventeurs la législation en la matière est rarement appliquée.