Le président gabonais, Omar Bongo Ondimba, a regagné Libreville lundi matin de retour de Québec où il a pris une part active, du 17 au 19 octobre, aux travaux du XIIè Sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
Le chef de l’Etat gabonais revient d’un Sommet ayant réuni au Canada pendant trois jours, les 55 États et gouvernements membres de l’Organisation internationale de la Francophonie et les 13 États observateurs.
Au menu de ce sommet, ont figuré en bonne place des questions cruciales d’intérêts commun, appelés « Enjeux », notamment « démocratie et État de droit; gouvernance économique ; environnement; langue française ».
Au-delà de ces préoccupations de la première heure, la crise financière qui secoue actuellement le monde a également fait partie du menu des tables rondes qui ont eu lieu à huis clos entre les chefs d’Etat et de gouvernements.
Par ailleurs, le Canada qui a assumé la présidence du Sommet et le Québec, tous deux gouvernements hôtes de cette rencontre des pays ayant en partage l’usage du français, ont manifesté leur volonté d’insuffler une nouvelle dynamique à cet organisme en vue de favoriser l’interactivité et les débats approfondis pour aboutir à des solutions précises et concrètes pour tous.
Le prochain Sommet de la Francophonie aura lieu dans deux ans à Madagascar (2010), tandis que celui de 2012 sera accueilli par la République Démocratique du Congo (RDC) qui était également candidate à l’organisation du sommet de 2010.