spot_imgspot_img

Gabon : Ngoma veut booster le potentiel agricole des femmes rurales

A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la femme rurale, le ministère des Affaires sociale chargé de la Promotion de la Femme a organisé le 16 octobre à Libreville un atelier de restitution de l’étude menée en 2007 sur l’écoulement des produits vivriers à Lébamba. Les fruits de cette étude de terrain a permis aux participants d’identifier le potentiel humain et les domaines d’activités clés pour développer l’activité agricole des femmes rurales dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et des objectifs de sécurité alimentaire. La Journée mondiale de la femme rurale a permis au ministère des Affaires sociales en charge de la Promotion de le Femme d’élaboré un ambitieux projet visant au développement stratégique de l’activité agricole des femmes rurales.

Réunis le 16 octobre dernier au Palais Léon Mba à Libreville, les experts du ministère des Affaires sociales et la ministre , Angélique Ngoma, le ministre des Travaux publics, Flavien Nziengui Nzoundou, les représentants des organisations internationales ainsi que des représentants des populations de la Louétsi-Wano ont pris part à l’atelier de restitution de l’étude sur l’écoulement des produits vivriers à Lébamba.

Menée en 2007 dans le département de la Louétsi-Wano, choisi comme site pilote, par les experts du ministère des Affaires sociales, cette enquête de terrain a notamment permis de recenser toutes femmes âgées de 16 ans et plus dans les 5 quartiers de Lébamba et les 12 villages des deux cantons du département.

L’étude a répertorié les femmes qui pratiquent l’agriculture, celles qui commercialisent les produits vivriers et celles qui n’entrent aucune de ces deux types d’activités.

Sur les 898 ménages recensés, on compte 2 782 hommes pour 3 297 femmes, dont environ 1 687 sont âgées de 16 ans et plus, parmi lesquelles on compte 1 470 agricultrices.

Cinq filières d’activité ont été identifiées à partir des données statistiques, qui seraient les plus rentables à développer, à savoir les filières du manioc, de la patate douce, de l’arachide, de la banane et du taro.

«L’intérêt est d’inciter les femmes à produire d’avantage et à vendre en vu d’accroître les revenus», a expliqué la ministre Angélique Ngoma.

«L’intérêt fondamental de dégager des filières dans cette étude est d’arriver à regrouper les femmes en association dans le but de les habiliter tant sur le plan technique, que sur les plans matériel et financier. Ce financement ne peut se faire que dans un cadre communautaire», a ajouté madame Ngoma.

Ces filières correspondent à cinq projets d’investissement qui devraient s’étaler sur 3 ans, à compter de la mise en place en budget. L’objectif est d’atteindre une production moyenne de 1000 tonnes par an par type de culture. Le coût du projet a été évalué à près de 764 800 529 francs CFA.

A cet effet, les participants ont identifié les étapes nécessaires au développement de ces activités, notamment la mise en place de magasin de stockage et de points de ventes aménagés, la formation de plantations communautaires ainsi que l’établissement de caisse d’épargne crédit dans les quartiers et villages concernés.

Ce plan de développement de l’activité agricole des femmes rurales entre dans le cadre de la lutte contre la pauvreté en milieu rural, de la politique d’autonomisation des femmes ainsi que dans les objectifs d’autosuffisance alimentaire fixée par le gouvernement.

Exprimez-vous!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES